LA SOCIETE DE RECHERCHE PSYCHIQUE
La communauté spiritualiste tend à se tenir a l'écart du reste du monde occulte, souvent convaincue que son travail est aussi scientifique que celui de n'importe quel chimiste ou biologiste. Grace à cette attitude, elle obtient en général un traitement plus favorable de la presse et un bien plus grand appui des pouvoirs publics. La Société de Recherche Psychique (Londres de la Society for Psychical Research ou SPR), fondée en 1882 par trois professeurs du Trinity Collège de Cambridge, en est un excellent exemple. Le but principal de la Société est d'encourager la recherche scientifique sur les fantômes et les mediums, afin d'établir la vérité sur ces phénomènes.
Bien que fondée a l'époque victorienne et alors très active, elle a continue à s'épanouir au 20 ième siècle. La raison en est toute simple. Il n'y a pas une famille qui n'ait pas perdu un parent proche ou un ami. La promesse des mediums de mettre les gens en contact avec les esprits de bien-aimés disparus est si tentante, que beaucoup de personnes frappes par le malheur n'y résiste pas. Et la Société de Recherche Psychique peut apporter la preuve scientifique que de telles expériences sont sérieuses.
Comme les groupes occultistes, elle est presque perpétuellement déchirée par des différends internes. Appartenant à une organisation "scientifique", les membres doivent prouver leur rationalité en faisant leur possible pour essayer de discréditer les phénomènes qu'ils étudient. C'est seulement lorsque toutes les tentatives d'explication ont échoué, qu'il est possible d'avancer que le Surnaturel est à l'action. La perspective d'être trompé par des fraudes subtiles empoisonne la vie de chaque chercheur.
L'obtention d'argent par de fausses affirmations de capacités psychiques est un délit criminel, et en pratique, les poursuites couronnées de succès ne sont pas inhabituelles à notre époque.
Elle est (comme lors de sa création) dirigée par un Président et un Conseil d'environ 20 personnes. L'adhésion annuelle est 100$. Leur devise est : « Le paranormal, nous n'y croyons pas. Nous l'étudions »
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